L’évolution de la consommation de viande dans nos sociétés
Historiquement, le goût pour la viande s’est développé dans le monde avec l’augmentation du niveau de vie et les progrès socio-économiques. En effet, au Moyen-Âge, si les pauvres mangeaient des « racines », les riches eux se nourrissaient presque entièrement de viandes. Puis au XIXème siècle, la société paysanne s’embourgeoise et consomme petit à petit deux plats de viande par jour au menu familial : une viande en sauce et une viande grillée (notez que pour les repas plus soignés, on bénéficiait de charcuterie en entrée).
Nous observons donc une augmentation progressive de consommation de viande à mesure que le niveau de vie des habitants augmente, puisque la quantité de viande consommée par habitant est passée de plus de 52 kilos après la Première Guerre Mondiale à plus de 96 kilos à l’aube des années 1970.
La facilité de préparation de la viande
La viande présente surtout, au fur et à mesure de l’évolution du niveau de vie des habitants, des avantages de préparation que n’ont pas les légumes : il est en effet plus facile de faire griller un steak nourrissant que d’éplucher deux sortes de légumes qui composeraient un repas d’une valeur nutritionnelle semblable pour un menu à tendance végétarienne.
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La baisse progressive de consommation de viande en France depuis les années 1990
Les scandales à répétition, les tendances véganes et reportages de sensibilisation sur les abattoirs ont très probablement fait ralentir la consommation de viande des ménages depuis les années 1990.
Certaines études ajoutent à cela « l’effet prix », car les tarifs des produits carnés sont en perpétuelle hausse depuis les années 1990, d’après le rapport de France Agrimer en 2015.
Toutefois, malgré cette baisse significative de consommation de viande de porc, de veau et de mouton, seule la consommation individuelle de volaille poursuit son ascension dans les habitudes de consommation des ménages (que l’on peut expliquer en partie à sa facile adaptation aux nouvelles habitudes de consommation « sur le pouce » comme les sandwichs ou plats mijotés par exemple).
En conclusion, si on peut dire que la consommation de viande a progressivement augmenté à mesure que le niveau de vie augmentait dans les différentes civilisations, nous constatons que dans les pays Occidentaux la consommation de produits carnés est en décroissance, sans pour autant avoir disparue de nos assiettes.
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