« Reste toi-même et ne doute pas de toi »
Nous avons recueilli le témoignage de Jessica Krentz, diététicienne-nutritionniste libérale à Wasselonne et Lingolsheim. Elle nous explique son parcours, et nous livre de précieux conseils pour exercer son métier de la plus sage des manières, tout en apprenant à décompresser sur le temps libre. Bonne lecture !
Raconte-nous ton parcours de diététicienne libérale
Je suis diététicienne – nutritionniste en libéral depuis mars 2013 à Wasselonne et depuis avril 2013 dans le cabinet Psy n Co à Lingolsheim. J’ai la chance d’exercer depuis 6 ans au sein de deux équipes pluridisciplinaires regroupant : Psychologue, Sophrologue, Ostéopathe, Orthophoniste, Graphothérapeute etc.
J’ai eu une expérience professionnelle en tant que salariée dans un centre diététique à Saverne de suite après l’obtention de mon diplôme. Une expérience qui m’a convaincue de m’orienter vers une pratique en cabinet privé par la suite (1 an après).
J’ai commencé à exercer sur Wasselonne en mars 2013 et sur Lingolsheim en avril 2013. Les deux villes se sont présentées à moi comme des opportunités à saisir. L’une, j’ai été démarché par un professionnel qui voulait me louer une pièce et l’autre une diététicienne qui partait de son cabinet et cherchait à être remplacer. Pour être honnête avec vous, ça a tout de suite carburé dans les deux cabinets. La demande était réellement là. Aujourd’hui je collabore avec Amandine Brendlen, diététicienne. Elle me seconde pour proposer plus de possibilités aux consultants et aux diverses demandes externe (atelier, consultation domicile ou en entreprise, formation etc.).
Quel est le plus compliqué à l’heure actuelle dans la profession de diététicienne selon toi ?
La première chose qui me vient à l’esprit est de savoir gérer l’humain que nous avons en face de nous : (agenda, changement de dernière minute et/ou absentéisme sans prévenir, personnalité-caractère du consultant, etc.).
Il faut vraiment savoir s’adapter et prendre du recul par rapport à la relation consultant/consulté.
A l’inverse, que préfères-tu dans ton métier ?
La prise en charge globale de la personne, depuis son projet personnel jusqu’à l’accomplissement de celui-ci, les voir évoluer comme une fleur qui s’épanouit et qui s’ouvre de plus au plus au monde, reste l’une de mes plus grandes satisfactions.
On peut aujourd’hui parler au bout de 8 ans de pratique d’un début de carrière. Aujourd’hui, je suis fière d’avoir su développer ma patientèle et je garde plein de projets en tête !
As-tu une petite anecdote amusante à nous raconter ?
Des anecdotes il y en a finalement pas autant. Notre travail reste assez répétitif dans sa méthode.
Mais deux éléments me viennent en tête : quand les patients me notent sport en chambre dans leur activité sportive (souvent accompagné d’un grand moment de gêne …) et quand je me suis prise une belle gamelle dans mon bureau devant une patiente.
D’un pas élancé, je me dirige vers ma chaise de bureau et là BOUM BADAMOU, je glisse sur du gel hydro alcoolique et me voilà à quatre pattes, par terre, les deux genoux au sol. « Ce COVID va vraiment finir par nous tuer » : voici les mots qui sont sortis de ma bouche à ma patiente infirmière qui était partagée entre m’aider et rigoler !
Quels conseils donnerais-tu à une jeune diet ?
Reste toi-même et ne doute pas de toi. Cependant, il faut savoir se remettre en question tout en apprenant chaque jour. Chaque consultant nous apporte quelque chose. Prends du recul et écoute ce qu’il a te dire.
Ne reste pas focalisé sur ta théorie et tes cahiers de cours. Ne pas projeter ses propres désirs sur le consultant, qui doit à mon sens être accompagné à son rythme et avec la garantie qu’il reste maître de sa prise en charge.
Si demain vous n’êtes plus diet, qu’est-ce que vous aimeriez faire ?
Pourquoi pas formatrice pour diet ! Effectivement, j’aimerais développer ce projet de formation basé sur mon expérience et méthode mise en place. Pour être honnête, j’ai toujours voulu être diet, c’est une histoire de famille ! Plus jeune, vers 14 ans (dans les années 2000), ma tante, travaillait dans la vente à domicile de produits nutritionnels (très en vogue à l’époque), et m’emmenait régulièrement avec elle.
C’est alors que j’ai été sensibilisée à l’importance de l’aspect relationnel entre le professionnel et le client, en la voyant œuvrer. J’ai pris conscience que la qualité du lien établi était la base de toute démarche d’aide, qu’elle soit d’ailleurs médiatisée par l’alimentation ou pas. C’est donc à ce moment-là que ce sont révélés mes premiers intérêts pour la diététique et ce que le « bien manger » pouvait apporter dans sa globalité à une personne.
Regardes-tu une série en ce moment ?
Oui je regarde Netflix et j’étais (avant COVID) abonnée à l’UGC illimité. Les films et séries m’aident à m’échapper de la réalité et comme l’hypnose peut aider à retrouver un peu de sérénité dans ce monde. J’adore aussi les jeux de société, surtout les jeux de carte. J’aime quand il faut être stratège mais aussi quand il ne faut pas réfléchir et simplement y aller. Des fois un peu de légèreté mentale aide à décompresser.
L’équipe Visidiet remercie Jessica Krentz pour le temps qu’elle nous a accordé lors de cette interview. Nous vous invitons à consulter son site internet, diététicienne à Wasselonne et Lingolsheim, et à la contacter au 06 17 38 37 35 pour plus d’informations. Pour échanger avec nous, ou nous faire part de votre expérience, n’hésitez pas à nous contacter par formulaire via notre plateforme.
