Mangeons-nous mal ?
Depuis quelques dizaines d’années maintenant, lentement mais sûrement, la quantité et la variété d’aliments sont arrivés en abondance dans les pays aux quatre coins du monde. Notre consommation d’aliments s’est déplacée d’une alimentation nécessaire vers une alimentation de plaisir. Nous privilégions le plaisir au détriment de se nourrir, ces aliments dont la « qualité nutritive » est proche de zéro.
La qualité de notre alimentation en France
En France nous ne sommes pas mieux lotis qu’ailleurs, même si notre régime alimentaire s’améliore timidement, nous restons très mal classés selon la revue médicale « The Lancet Global Health ».
Le classement des pays selon leur régime alimentaire « sain » nous place à la 137e place sur 187 pays. La surconsommation de junk-food étant bien évidement l’un des problèmes majeurs en France.
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Une alimentation trop pauvre
Maintenant que nous sommes face à cette abondance alimentaire, restriction et privation nous sont prônées. Nous préférons prendre un repas pauvre nutritivement parlant pour ensuite réduire nos autres aliments ! On chasse donc le beurre, le sucre, l’huile, un aliment par-ci, un autre par-là et l’on se retrouve avec une alimentation encore plus déséquilibrée qu’au départ (lire notre article sur le rôle des matières grasses pour la santé)… Cela engendre une frustration qui peut donner des comportements alimentaires plus grave : boulimie, grignotage etc.
La solution n’est pas de s’imposer ou d’imposer un régime mais de comprendre son corps et ses besoins, prendre trois repas par jour basés sur une alimentation variée, et adopter la pratique d’un activité physique régulière.
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